• 30CS
  • 40CS
  • 50CS
  • CSR50
  • CSR65
  • CSR85
  • 10TB
  • 20TB
  • 30TB
  • 40TB
  • Quickswap
  • Quickswap & Tag

Employé vedette | Mélanie Lavery, Électricité

21 Mai
2021

Catégories

Hello Mélanie! Dis-moi, quand t’es tu joint à la NRCFAMILY?

ML: Le 2 novembre 2015. Ça va faire 6 ans cette année!

J’ai perdu mon ancien job, la place fermait. J’ai été au salon de l’emploi et j’ai vu le kiosque NRC. Je voulais pas aller porter mon CV parce que je pensais qu’ils n’engagaient pas de femmes. Je me souviens Sylvain Pigeon m’a dit BEN OUI! Alors j’ai pris une chance. 

La journée de mon entrevue, j’ai passé devant l’usine, j’ai été jusqu’au coin de la rue et j’ai dit no way, c’est sûr je suis pas capable. Là je me suis dit come on Mel, prend ton courage à deux mains pis vas-y. C’est peut-être la job que tu vas avoir jusqu’à la fin de ta vie. 

Je me souviens, pendant l’entrevue j’avais dit que je connaissais rien là dedans… Je ne savais même pas c’est quoi un positif et un négatif sur une batterie de char, comment je vais faire du filage moi? (rires) Ils m’ont dit on sait que tu n’as pas d’expérience, si on te choisis on va te montrer.

Tu es rentrée à l’électricité en haut? 

ML: Oui! J’ai tout appris sur le tas, avec l’aide de bons collègues. 

Avant de rentrer chez NRC, j’ai été à mon ancien emploi pendant 17 ans. J’étais opérateur de robot. J’adorais ma job, j’en mangeais de l’acier! J’aimais assez ça que je me levais à 2h du matin pour faire de l’over. J’aimais ma job parce que je la connaissais par coeur!

Alors quand je suis rentrée ici, il y a des soirs que j’arrivais chez nous et je paniquais un peu. Je ne me sentais pas assez compétente. Je partais de zéro, même en bas de zéro là… (rires)

Dans mes débuts, j’ai appris à faire du filage sur une planche de plywood. Quand ils m’ont montré ça j’était comme me niaises-tu? (rires)

Après l’électricité, j’ai fait un tour au lavage, antirouille, shipping… 

J’ai appris beaucoup de choses ici et je vais en apprendre encore beaucoup. Moi je pense que quelqu’un qui apprend plusieurs petites affaires, ben ça peut toujours dépanner! 

Ton projet le plus cool chez NRC? 

ML: JF et moi on est vraiment en train de mettre le département de l’électricité à notre main. On a refait toutes les étagères pour que ce soit logique pour nous. On a pas tout à fait fini parce que de la job on en a par-dessus la tête, mais lentement mais sûrement on va réussir à maximiser notre espace de travail. 

Chez NRC, ça roule. Vous êtes pas mal toujours dans le jus, comment vis- tu la pression qui vient avec?

ML: On a toujours du travail. C’est motivant et les journées passent vite. Et ça ne me dérange pas de faire de l’over! Je suis toujours prête à aider. Si on me dit hey Mel j’ai besoin de ça pour ce soir ben c’est certain que je reste pour le finir!

Ton plus grand accomplissement professionnel? 

ML: Apprendre à booster un char (rires). Les premières fois qu’on m’a demandé de faire un strobing module, je rushais ma vie! Là ça va. L’accomplissement ce serait d’avoir persévéré, et d’être capable de faire tout ça aujourd’hui. 

Oh je viens de me souvenir… À moment donné on attendait pour faire un truck. C’était un 50/65CSR. Mike Dauphinais me dit « bon Mel t’es tu prête, j’aurais besoin du truck dans la salle de lavage. »

Ma première réaction? T’es tu malade je chauffe pas ça moi… Y dit j’embarque du côté helper et c’est toi qui conduit. Je paniquais… C’est sûr qu’il n’y aura plus de clôture ou rien qui tient sur le truck quand je vais avoir fini de reculer. 

Le premier coup de break, les lunettes à Mike ont revolé dans le dash. Mike dit « là tu vas te calmer sur la pédale! »

Fallait je recule ça dans la petite mausus salle de lavage à côté du shipping. Je tremblais comme une feuille.

Finalement coup de dé, je l’ai reculé one shot deal, pas besoin de me reprendre une fois! Wow malade… J’ai débarqué de là et j’ai dis PU JAMAIS!

Mais pour vrai… On se souvient tous la première fois qu’on a freiné avec un truck. En tout cas, Max St Pierre se souvient clairement de la première fois que Shannel a freiné… Chez NRC on te donne la chance d’apprendre, on te met au défi et on est toujours prêt à rire de tes erreurs. 

Travailler avec des gars? 

ML: J’ai dit dès le début que ça ne me dérangeais pas. J’ai été la première fille dans l’usine où je travaillais avant. On m’avait clairement dit que c’était un test. Moi j’ai dit go j’essaie, et j’ai finalement été là 17 ans. Après, ils ont commencé à engager plus de femmes dans l’usine. 

Je suis capable de faire ma place et quand ça fait pas mon affaire, ça fait pas mon affaire, la personne va le savoir. J’ai du respect envers toi, je m’attends à ce que tu en aies envers moi. 

Qu’est-ce qui te fait tripper de travailler chez NRC?

ML: La gang! Le monde est toujours prêt à venir t’aider. L’esprit de famille, on l’a ici. La Ride de Filles, les levées de fonds qu’on fait, Geneviève m’offre toujours son aide; elle est zéro obligée de faire ça… L’esprit d’équipe, l’esprit de famille est très présent chez NRC.

C’est sûr aussi qu’on fait des beaux produits aussi. Je suis toujours fière de partager nos publications sur Facebook!

J’avais déjà amené un couple d’amis visiter la shop pour voir le 60/80SR. Montrer ce qu’on fait, que tout est fabriqué ici à l’usine de St-Paul, c’est tellement une belle fierté. Quand j’explique aux gens, ils n’ont comme pas la notion de ce que ça représente vraiment. Un towing pour eux c’est une plateforme. 

Qu’est-ce que ça veut dire pour toi NRCFAMILY? 

ML: C’est une famille. Les gens sont humains. Je pense que je passe plus de temps ici que je passe chez nous, alors faut avoir du fun, c’est vraiment important pour moi. 

Les party d’été que tu peux amener tes enfants; le zoo, le ranch, c’est pas toutes les entreprises qui font ça. Rencontrer les familles des autres, c’est toujours le fun!

À chaque année, NRC fait tirer un voyage et une semaine de vacances payée au party de Noël. Mélanie fait partie des chanceuses qui l’ont gagné, à sa deuxième année avec nous. 

ML: Le midi j’ai dit à mes enfants que je ramenais le voyage cette année. J’ai demandé à mon père au ciel et il va me le faire gagner.

Quand j’ai réalisé que j’avais gagné pour vrai, je capotais! J’étais mal, j’avais envie de rentrer en dessous de la table. J’avais pas de passeport, rien là, j’étais pas pentoute prête à voyager! J’ai été chercher les passeports pour toute la famille. Et c’est grâce à NRC que je voyage à chaque année maintenant!

À part ta job qu’est-ce qui te fait triper dans la vie? 

La moto, ma Ride de Filles, mes enfants.

Mes enfants c’est la plus grande réussite de ma vie. Je pense qu’ils sont partis dans la bonne voie. Je leur ai donné tout ce que j’ai pu. Ils voient qu’on travaille fort pour avoir ce qu’on a, y’a rien qui est gratuit dans vie. Si tu veux quelque chose, fais l’effort! Je vais t’aider, je vais te pousser, mais je le ferai pas à ta place.

Vous faites de l’équitation ta fille et toi des fois? 

ML: Ah parle moi en pas… Je suis pas très à l’aise sur un cheval mais pour lui faire plaisir… Elle adore ça! Elle suit des cours depuis qu’elle est petite. 

Je vais aussi au drag avec mon gars, et je trippe! J’ai acheté une moto moitié-moitié avec lui. Il ne voulait rien savoir de conduire ma petite Honda, alors on en a acheté une à deux. Il paie la moitié des immatriculations, des assurances et on a le droit de l’utiliser égal!

Qu’est-ce que peu de gens savent sur toi? 

ML: AC/DC, Metallica et Roxanne Bruneau, c’est mon jam! La Compagnie Créole aussi, j’ai Ça fait rire les oiseaux dans mon cell  et je suis bien à l’aise avec ça.

Aussi, j’ai déjà skipper des cours… Je vais avoir 45 ans et ma mère le sait pas encore… J’ai séché des cours pour aller voir mon chum, désolée maman. 

Parle moi un peu de la cause qui te tient à coeur, la Ride de Filles? 

ML: Ça fait 5 ans maintenant que je participe à la Ride de Filles! Ça a commencé avec 50 motos. Le but est d’amasser des sous qui vont directement à la Fondation du Cancer du Sein. Plus ça va, plus ça grossit. Cette année, on va être 300 femmes en moto. 

Ma belle-mère est une combattante. Dans le temps mon gars n’avait pas d’auto et c’est elle qui le voyageait au travail 3 jours par semaine, après ses traitements du matin, sans jamais rien nous dire.

En 2019, Mélanie et sa belle-mère ont amassé 12 000$ pour la Ride de Filles. 

La pauvre femme qui a le cancer et qui appelle à la fondation parce que cette semaine elle n’est pas capable de nourrir ses enfants ou de payer son loyer… Ben la fondation est là pour ça. 

Je me suis fixé un objectif de 500 $, mais c’est sûr que j’aimerais péter un score! Même si on est dans le COVID je pense qu’on est capable 🙂 

Les employés NRC se sont déjà garocher sur le chocolat, mais si vous voulez faire un don – par ici, ça nous ferait vraiment plaisir

En 2020, NRC a perdu un gros morceau. Ça été un coup dur pour la NRCFAMILY, mais comme dans toute bonne famille, on s’est rassemblé et soutenu à travers tout ça. Mike Do, on s’ennuie. 

Quand Mélanie a commencé chez NRC, Mike lui a offert de la voyager matin et soir parce qu’elle déteste conduire l’hiver.

ML: À force de voyager ensemble on est devenus proches, ma fille allait garder ses gars des fois. On allait manger au St-Hubert, il venait chez nous m’aider à installer un truc… Toujours là pour moi. 

Je me demandais dans les débuts si sa femme était jalouse… Pentoute! Je laissais mon auto là le matin, et quand je venais la récupérer elle l’avait tout déneigée pour moi. C’est simplement des bonnes personnes avec des bonnes valeurs.

Jusqu’à la fin j’ai dit à Mike, j’ai une parole dans vie; j’suis là maintenant, je vais être là demain, je vais être là tout le temps. 

Chez NRC, on a fait une levée de fond, un dîner spaghetti et encore une fois la nrcfamily était au rendez-vous. C’était une initiative de NRC, je ne l’aurais pas demandé mais j’ai trouvé ça vraiment le fun. Jamais que Mike aurait demandé quoi que ce soit non plus… 

Mélanie a été là pour Mélissa, les enfants et Mike tout au long des derniers moments. Elle a fait preuve d’une grande force, empathie et écoute. On est chanceux dans la NRCFAMILY de toujours pouvoir compter sur des bonnes personnes qui ont le cœur sur la main.