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GROUPE MORIN: DES COMPÉTENCES PERSONNELLES POUR UN SUCCÈS PROFESSIONNEL

4 Mai
2016

Catégories

À l’heure du numérique et de l’omniprésence du web dans nos vies, il est à se demander quelle place prend le contact humain dans les relations d’affaires? Est-il toujours pertinent et important en 2016? Pour Michel Morin et ses fils, Étienne et Philippe, il n’y a aucun doute là-dessus; ce sont justement ces bonnes relations d’affaires qui leurs ont permis de prospérer à travers les années. Pour eux, compter sur la loyauté de ses clients, c’est s’assurer de rester compétitif dans un marché de plus en plus saturé.

Les industriels recherchent, plus souvent qu’autrement, un fournisseur qui comprend leur réalité, qui possède un savoir-faire et une forte expertise dans son domaine. Établir des relations avec des personnes clés chez un client permet justement de mieux évaluer et de mieux comprendre leurs besoins. Ça, Groupe Morin l’a compris :

P :«Le contact humain est très important; mon père m’a toujours donné ça comme conseil. L’émotion fait la différence, c’est souvent ce qui va pousser un client à te choisir. Ici, nos clients ne sont pas simplement des numéros, ils deviennent des partenaires, des chums.»

Groupe Morin; les origines

Revenons 60 ans en arrière, bien avant l’internet, bien avant le Groupe Morin que l’on connait aujourd’hui. Imaginez un laitier avec un rêve et une passion pour la carrosserie. Un homme travaillant et déterminé qui allait un jour faire de son petit atelier de débosselage une entreprise multifonction réputée.

M : «Dans le temps, mon père était laitier. Quand il finissait sa run, il allait faire du lettrage pour finir sa journée. Faire de la carrosserie, c’était son passe-temps. Après avoir fait du débosselage pendant un certain temps, il a ouvert son atelier de carrosserie.»

Le remorquage s’ajoutera plus tard à l’offre de service du Groupe Morin. Dans ces années, en 1959 pour être plus précis, il n’existait pas d’entreprise de remorquage opérant 24 heures à cause des standards de sécurité.

M :«Mon père a pu opérer la première entreprise de remorquage 24h en région puisqu’il était déjà pompier volontaire, et possédait donc les grades de sécurité nécessaires pour intervenir sur une scène d’accident. Dans ce temps-là, toutes les équipes d’urgence travaillaient ensemble; les pompiers, les policiers et les remorqueurs s’entraidaient pour libérer la scène le plus rapidement et efficacement possible.»

Michel déplore la situation actuelle et les méthodes d’interventions qui ont changés avec les années :

«Aujourd’hui les différents corps de métier d’urgence travaillent plus isolément, sans se préoccuper des besoins des autres. Les remorqueurs passent après tous les autres, et notre champs d’intervention est beaucoup moins grand qu’avant.»

Le remorquage dans le sang

À 16 ans, ils avaient tous commencé à faire du remorquage et à travailler pour l’entreprise. Mais vous vous doutez bien qu’ils y passaient tous déjà beaucoup de temps depuis leur plus jeune âge.

P : «À 1 an et demi, j’accompagnais mon père dans les shows de remorquage et il nous amenait sur les appels avec lui. À 8 ans je venais ici laver les camions la fin de semaine et à 17 ans, j’y travaillais à temps plein.»

Même s’ils ont tous deux commencé à travailler pour l’entreprise à un âge relativement jeune, les fils de Michel Morin n’ont pas toujours su qu’ils reprendraient les rennes de l’entreprise familiale. Étienne, pour sa part,  n’a rien voulu savoir de l’entreprise avant ses 16 ans. Il souhaitait devenir pompier; tout ça a changé quand il a conduit sa première remorqueuse. La piqûre du remorquage, vous connaissez? Étienne occupe aujourd’hui le poste de VP opérations transport et maintenance, ainsi que support (professionnel, moral…) à Philippe.

Le parcours de Philippe fût un peu différent; depuis petit qu’il savait vouloir travailler pour l’entreprise familiale. Après ses études secondaires, il a eu envie de voir autre chose; il a donc complété des études en techniques policières avant de travailler 10 ans dans ce domaine. Alors, pourquoi après 10 ans de succès dans sa carrière, revenir à l’entreprise familiale?

P : «J’avais le goût de diriger ma propre entreprise, de faire des efforts pour MA business. La police c’est un job, un salaire. Quand c’est ton entreprise, tu te fixes des objectifs, tu as des buts; tu veux faire prospérer ton héritage!»

Philippe se sert donc aujourd’hui de cette expérience dans la police pour être meilleur dans son rôle de VP opérations carrosserie et peinture industrielle (et évidemment support inestimable à Étienne). Pour lui, son cheminement dans la police lui a permis d’apprendre beaucoup, notamment comment être un meilleur gestionnaire. Je lui ai demandé comment cette formation l’influençait dans son travail aujourd’hui :

P : «J’ai appris dans une autre culture d’entreprise, j’ai dirigé une équipe de travail de 20 gars, j’ai appris comment fonctionnait le management dans d’autres organisations… bref j’ai pris le meilleur de cette expérience pour le ramener dans mon entreprise.»

J’en ai profité pour lui demander si sa perception des scènes d’accidents était différente lorsqu’il portait son chapeau de policier versus celui de remorqueur?

P : «Étrangement non! Mon rôle, autant en tant que policier que remorqueur, est de libérer la voie le plus efficacement possible et de m’assurer de la sécurité des gens. Durant des manœuvres de recouvrement en remorquage, c’est la même chose; on doit être sécuritaire et efficace.»

Étant donné qu’il était déjà familier avec le travail de remorqueur, je lui ai également demandé si son attitude à l’égard des remorqueurs en tant que policier était différente de celles de ses collègues :

P : «Oui! Je me préoccupais beaucoup plus de la sécurité des remorqueurs en les protégeant avec des corridors de sécurité par exemple. Dans l’esprit de camaraderie du remorquage, j’ai aussi quelques fois donné des trucs à des remorqueurs pour faciliter leur intervention.»

#towlife

Si leur division de carrosserie apporte de l’eau au moulin, le remorquage représente lui la partie fun du job, le playtime! C’est également par le remorquage qu’on peut voir le grand sens du devoir de toute la famille Morin :

«Quand tu reçois un appel à 3 hrs du matin, une p’tite madame avec ses deux enfants dans le char sur le bord de l’autoroute l’hiver, là c’est pu une question de job, de salaire. Le sens du devoir embarque, le besoin d’aider. Quand tout est fini et que la madame peut repartir en sécurité, qu’elle te dit merci et qu’elle te fait un câlin… Ça, ça c’est tout l’or du monde. C’est la meilleure paie que tu peux avoir.  Quand tu es remorqueur, tu ne fais pas ça pour le salaire.»

É : «Non, sinon tu serais ben malheureux.» (Rires)

É : «Quand je rencontre des gens et que je leur parle de mon travail, on me traite de fou. Posséder une entreprise de remorquage, c’est avoir le téléphone ouvert 24h/24, 365 jours par année. C’est là que j’explique qu’il ne faut pas voir ça comme un job, c’est un style de vie, une passion.»

Si le groupe Morin est aujourd’hui un client fidèle des Industries NRC, ses premières  remorqueuses n’en étaient pas (on peut leur pardonner, NRC n’existait pas quand Groupe Morin a commencé à opérer). Ils ont roulés des Holmes 440 et 480 sur des Dodge ’57 jusqu’en 1979. Ils ont ensuite acheté leurs premières dépanneuses PHE, puis achèteront finalement leur première heavu duty de PHE en 1980. Quand PHE fait faillite et qu’ils sont rachetés par les Industries NRC, Groupe Morin a suivi avec nous. Leur première NRC était une NRC 1500 sur un GM.

Je leur ai demandé l’unité qu’ils avaient préféré conduire et opérer à travers les années

M : «J’ai commencé avec des p’tits trucks, en fait on a tous commencé avec des p’tits trucks. C’est pas mal plus difficile de travailler avec ça! C’est très formateur parce qu’il faut vraiment que tu sois débrouillard. Dans le temps les trucks n’avaient pas les capacités qu’ils ont aujourd’hui…»

P : «J’ai appris avec une petite remorque, après j’ai trippé à travailler avec une plateforme, et aujourd’hui, donne-moi un lourd et là j’ai du fun! Ça change, ça évolue avec le temps.

É : «C’est sûr que quand tu travailles avec les équipements actuels, comme un Slider en composite, c’est merveilleux! Tu peux faire ce que tu veux avec ça et en plus c’est hyper durable!»

Groupe Morin | Aujourd’hui

Groupe Morin rassemble aujourd’hui un service de remorquage et de transport 24hrs, un atelier de carrosserie et de peinture automobile et un département de peinture industrielle. Pour eux, c’est cette diversité qui fait leur force :

M : «On est toujours capable d’aider le client. La flexibilité et la diversité sont nos grandes forces ; quand le client appel et que personne a trouvé de solution à son problème, nous on va en trouver une. On peut offrir un service clé en main : remorquer, réparer et refaire la carrosserie de flottes au complet. Avec nous, c’est jamais impossible.»

Nous avons déjà abordé les difficultés de l’entreprise familiale et les obstacles à son succès; j’ai demandé l’avis d’une famille qui a réussi à passer avec succès le flambeau à la troisième génération :

M : «L’entreprise familiale c’est super, ça peut être vraiment très facile des fois! Sauf qu’il est absolument primordial d’être capable de séparer la vie de famille du travail. La business c’est la business. Il ne faut pas que tu amènes ce qui va mal chez vous à l’ouvrage et vice versa. Tu ne laisses pas non plus l’entreprise à tes enfants si tu sens qu’ils n’ont pas la capacité de s’en occuper. Avec Étienne et Philippe je n’étais pas inquiet; ils se complètent.»

Comme Norbert, Michel Morin ne semble pas être prêt à s’arrêter; il aime encore autant venir au bureau tous les matins :

«On  m’a demandé il y a quelques temps c’était quoi mon hobby favori : et c’est là que  j’ai réalisé que mon hobby, ben c’est ma business. Quand on travaille sur un projet, je pense à ça tous les jours, tout le temps. Quand je ne viens pas travailler ou que je suis en vacances, je m’ennuie de la business, de nos clients…»

Michel occupe toujours le rôle de président de l’entreprise. Son rôle aujourd’hui en est plus un de consultant qu’autre chose :

«En ce moment, ma job, c’est surtout de faire bénéficier notre équipe de mon expérience dans bien des choses. Je travaille la plupart du temps sur des projets spéciaux qui nécessitent une plus grande expertise.»

P : «Faut ben le tenir occupé!» (Rires)

#nrcfamily

Groupe Morin apprécie le fait que les Industries NRC soient, comme eux, une entreprise familiale où on ne se sent pas comme un numéro. Pour eux, ça fait une réelle différence. Je vous parlais de l’importance de la relation d’affaire tout à l’heure, en voici un bel exemple :

P : «On a développé une bonne relation avec les gens chez NRC; avec Stéphane, je suis capable de lui dire carré ce qui va, ce qui ne va pas. Quand tu es bien servi par un fournisseur, il n’y a pas de raison de chercher ailleurs.»

Ils soulignent également l’importance du service;

É : «Le service s’est grandement amélioré depuis que Cédric en est responsable. T’appelles, t’as besoin de quelque chose, il va t’aider, et surtout, il va te donner l’heure juste.»

Si la relation d’affaire s’est développée avec les années, la raison première de Groupe Morin pour acheter du NRC, c’est la qualité et la durabilité des équipements :

P : «Ce sont les meilleurs équipements disponibles sur le marché. La solidité des produits est géniale. Ici, on ne change pas nos équipements aux 5 ans, on les garde 15-20 ans. On a donc absolument besoin d’équipements durables et fiables.»

Je leur ai également demandé leur meilleur souvenir avec les Industries NRC, attendez la réponse…

Après 11 ans de service, le CS #0001 se refait faire une beauté!

M : «En 2006, je m’en allais chez NRC pour acheter un petit moteur. En arrivant, Stéphane m’a dit qu’il avait quelque chose à me montrer. NRC venait de compléter le premier Composite Slider, et Stéphane avait fait lettrer le truck à mes couleurs. Pas eu le choix de repartir avec! Nous avons donc le CS #1!»

Retenez ça, c’est comme ça qu’on fait des ventes!

Mobiliser les 3 dirigeants d’une entreprise multifonction, c’est un défi en soi! Quand tes notes sont incomplètes parce que tu étais trop occupée à écouter et rire, ça résume assez bien le genre de rencontre que tu as eu. Une entrevue vraiment agréable à faire; 3 gars passionnés, intéressants, avec d’excellentes valeurs. Parlez-moi de ça! Je vous fais lettrer un Sliding Rotator quand vous voulez Groupe Morin 🙂